« Tout part de l’émotion. Un face à face.

Être dans son écoute subtile, produite par la confrontation à l’étrangeté, à cette esthétique trouble, à la tristesse perçue sur un visage, à un grain de peau  …

L’envie de peindre, c’est l’envie d’approcher cette émotion, de la regarder de près. Je m’ouvre à elle, je la laisse circuler où elle veut, librement, …. Je l’apprivoise, je l’intègre, je l’approfondis, je la fais mienne, je l’interprète, je la transforme …

Retrouver la source de cette émotion et pour cela, peindre, chercher la couleur, le trait, la masse, la délicatesse ou la vivacité, l’opacité, le noir … pour que se forme et apparaisse sous mes doigts, presque malgré moi, cette nouvelle forme pas tout à fait étrangère et pourtant qui déjà ne m’appartient plus. 

C’est comme un trouble subi, une agitation passagère cette émotion qui me saisit, souvent par hasard, et qui me pousse à l’interprétation, à mon interprétation.

 

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